Les murs se montent. Le logement a son périmètre, ses ouvertures en écharpe, son plancher provisoire et bientôt le solivage. Le logement 4 a aussi son périmètre et son solivage. Et l'on peut esquisser un pas de danse au dessus du vide sanitaire.Pose des planchers provisoires en OSB - plaques de lamelles de bois informe assemblées à chaud.
Pose
de la 3ème poutre en lamellé collé de 11 mètres. à l'égyptienne,
rouleaux à l'appui. Et sur son flanc, vissage d'une muraillère - pièce de bois de environ 120 mm x 50 mm - destinée à recevoir les poutres en I de plancher ou de toit.
Dernier gros bétonnage de l'emplacement du broyeur de relevage des eaux usées et fin des réseaux enterrés, vers le bassin.
De nombreuses aides, toujours, quel plaisir ! Jérémy, Paul, Fred, Félix, Nadine, Manu, Noël, Nicolas et j'en oublie sans doute.... et Brigitte qui nous régale chaque mois de son
repas apporté chaud sur le chantier, hummmmm ! Faut dire que côté repas on assure : chili, langue de veau, rondelle de porc, tofu poulet, spaghetti, etc...La visite d'un groupe de stagiaires de l'association Passerelles qui se prépare à la construction.
Et aussi celle de deux cyclistes, Gaelle et Antoine, qui sont venus travailler une journée au cours de leur périple à 2 roues.Petit point technique :
Cadres d'ossature : montants de pin douglas, assemblés au
sol, à la largeur d'une botte de paille, et contre-ventés extérieurement par
des écharpes - liteaux de 60mmx27mm cloués sur l'ossature à 45° afin de maintenir l'équerrage-partout où il y aura de l'enduit, et avec des panneaux d'Agépan - panneaux de fibre de
bois compressé à sec, avec peu de liant et pas de colle formaldéhyde,
laisse passer la vapeur d'eau, et sert de pare pluie vertical et de
contreventement - aboutés et collés entre eux, là ou il y aura du bardage. Les cadres font la
hauteur d'un logement, environ 2.50m. et de 2.50 m à 4 m de large
suivant les ouvertures. La pose des cadres sur les semelles de cèdre est faite à la grue dans la plupart des
cas, et quand c'est inaccessible la pose est faite à la main avec les
nombreux volontaires qui ont prêté leur bras.
Les cadres sont fixés sur les semelles de cèdre par des vis et des clous, et entr'eux boulonnés avec des tiges filetées.
De la laine de bois et chanvre pour l'isolation est introduite dans les angles inaccessibles après la pose.
Une ceinture de 5 cm en écho à la semelle solidifie la structure. Les poutres en I en pin, âme en isorel sont posées pour recevoir le toit terrasse, les toits
végétalisés, ou les planchers intermédiaires.
Bon, parfois, le chantier, ça perturbe un peu !
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